Pour une interdiction des pesticides tueurs d’abeilles !
citoyen-nes interpellent leurs sénateurs pour un moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes.
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Monsieur le Sénateur,
Madame la Sénatrice,
Cinquante-cinq sénateurs et sénatrices de tous bords politiques confondus ont récemment déposé une proposition de résolution (n°643) relative à un moratoire sur les pesticides de la famille des néonicotinoïdes.
Face à l’effondrement des colonies d’abeilles, aux effets sanitaires engendrés par ces néonicotinoïdes et à leur impact sur les écosystèmes et sur l’avifaune, il m’apparaît essentiel d’adopter un moratoire sur la commercialisation et l’utilisation de ces produits pesticides. C’est la raison pour laquelle je vous invite à soutenir cette proposition de résolution qui demande au Gouvernement d’agir auprès de l’Union européenne pour une interdiction de toutes les utilisations de ces substances néonicotinoïdes.
Cette proposition de résolution sera soumise aux votes des sénateurs mercredi prochain. Je vous remercie par avance de bien vouloir m’indiquer quel sera votre vote.
Vous remerciant vivement de votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur le Sénateur, Madame la Sénatrice, l’expression de mes salutations les plus respectueuses.
Cinquante-cinq sénateurs, de toutes tendances politiques confondues, ont déposé une proposition de résolution réclamant au Gouvernement d’agir rapidement auprès de l’Union européenne pour obtenir un moratoire afin interdire les pesticides de la famille des néonicotinoïdes.
Nous avons très peu de temps pour agir et interpeller tous les sénateurs : un vote interviendra mercredi 4 février vers 15h.
Ces produits, très utilisés en grande culture, agissent sur le système nerveux central des insectes.
Chaque année, plusieurs millions d’abeilles (et plus encore de pollinisateurs sauvages) meurent à la suite de l’épandage de pesticides de la famille des néonicotinoïdes. En France, 30 % des colonies sont ainsi menacées.
L’effondrement des colonies d’abeilles est une menace considérable. En effet, la quasi-totalité des écosystèmes vivants dépend directement ou indirectement de la pollinisation.
Si tant est que l’on puisse quantifier la valeur monétaire d’une abeille, certaines études estiment que la valeur économique de la pollinisation avoisine les 153 milliards d’euros par an. Environ 35% de la production mondiale de nourriture est liée aux insectes pollinisateurs.
L’usage des néonicotinoïdes est d’autant plus indéfendable que des alternatives efficaces existent, comme le prouvent dans la durée les utilisateurs de préparations naturelles et les agriculteurs biologiques.
Malgré une décision de la Commission Européenne d’interdire la mise sur le marché des semences traitées avec ces produits :
• les céréales d’hiver peuvent encore être enrobées d’insecticides néonicotinoïdes ;
• Les traitements par pulvérisation après floraison sont également exclus du règlement européen.
• la décision de la Commission européenne ne concerne que trois molécules, oubliant un peu vite les effets de deux autres molécules, pourtant considérées comme des perturbateurs endocriniens.
En France, rien que pour les céréales à paille, plus de deux millions d’hectares sont traités avec l’imidaclopride, qui peut aussi avoir une incidence sur le développement du système nerveux humain. Or, les semis d’automne s’effectuent à la période critique où les abeilles constituent des provisions.
Un vote interviendra mercredi 4 février.
Sans mobilisation massive, il est à craindre que les groupes de pression soutenant l’agriculture productiviste obtiennent le rejet de cette résolution.
Interpellez le sénateur de votre département maintenant !
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